Tu es ma mort, tu es ma vie, ô
Sainte !
Tu es ma joye, et tu es ma tristesse.
De mon esprit es l'espoir, et la crainte.
Empeschement tu m'es, et vraye adresse.
Cause tu es de ce deuil qui m'abbaisse,
Et du plaisir qui me remet debout.
De ma pensee, es l'un et l'autre bout.
Tu es mon mal, tu es mon parfait bien.
Conclusion,
Sainte, tu es mon tout,
Mais ne sois pas, je te suppli, mon rien.